La journée mondiale de la santé
La journée mondiale de la santé est une journée internationale consacrée à la promotion de la santé. Elle est célébrée chaque année le 7 avril pour marquer l’anniversaire de la création de l’Organisation Mondiale de la Santé.
Une couverture santé universelle
C’est le premier objectif de l’OMS, celle-ci souhaite que chacun puisse obtenir les soins dont il a besoin, quand ils lui sont nécessaires et au cœur de la communauté.
Mais des millions de personnes n’ont toujours pas accès aux soins de santé. D’autres encore, par millions, sont forcées de choisir entre les soins et d’autres dépenses quotidiennes comme l’alimentation, les vêtements ou même un logement. C’est la raison pour laquelle la couverture-santé universelle est cette année au cœur de la Journée mondiale de la santé organisée par l’OMS, le 7 avril.
Les inégalités d’accès au soin sur le terrain
Au Cambodge
Bien que la croissance annuelle du pays ces dix dernières années soit de 7,7%, les disparités socio-économiques, notamment entre milieu rural et milieu urbain, se creusent. 15% de la population de Phnom Penh vit sous le seuil de pauvreté contre 37% dans les provinces du nord-est du pays. 40% de la population vit juste au-dessus du seuil de pauvreté, catégorie également extrêmement vulnérable aux variations, même minimes, dans l’économie familiale. À ce titre, la très grande majorité des endettements au sein des ménages est liée aux frais de santé.
Le Cambodge opère une transition épidémiologique des maladies transmissibles vers les maladies non transmissibles. Les maladies non transmissibles (MNT) causent 46% des décès annuels, dont 7% sont amputables au cancer.
Il y a donc l’importance de privilégier l’accès aux soins palliatif dans le système de santé primaire, c’est-à-dire en provinces et au sein des communautés, plutôt que de centraliser une réponse couteuse, et souvent inefficaces, dans les grands centres urbains.
C’est dans cette approche que DSF a guidé son programme tout au long de l’année 2018. La priorité était non seulement d’augmenter la file active afin d’élargir les services au plus grand nombre, mais également d’améliorer la qualité de la prise en charge palliative à domicile, sans discrimination géographique, et tout en respectant la régulation sur la prescription des opioïdes fixée à 7 jours par les autorités. Un enjeu de taille pour une équipe locale composée seulement 3 médecins, 2 infirmiers(ères) et une pharmacienne.
Au Mozambique
Considéré comme l’un des pays les plus pauvres au monde, le Mozambique représente un IDH faible (0,416), et se classe au 180e rang du classement mondial. L’épidémie de VIH / sida qui sévit dans le pays est l’un des facteurs qui limitent considérablement les capacités de développement.
Dans le cadre du projet, « Vers le développement d’un accès à des soins de qualité au Mozambique, 2017-2020 » les équipes de Douleurs Sans Frontières ont mis en œuvre des activités à Maputo et dans la province de Gaza. L’objectif ultime du projet est d’améliorer considérablement l’accès à des soins de qualité pour les patients atteints du VIH / sida et / ou d’autres maladies chroniques au Mozambique en renforçant la fourniture de soins contre la douleur et de soins palliatifs, articulés entre les établissements et les établissements, la société civile, au niveau central, provincial et des districts.