Le fait d’être un homme ou une femme a des conséquences sur la santé résultant des différences biologiques et sociales. La santé des femmes et des jeunes filles doit faire l’objet d’attentions particulières parce que, dans de nombreuses sociétés, celles-ci sont désavantagées en raison de discriminations ancrées dans des facteurs socioculturels. Elles sont par exemple plus vulnérables face au VIH/sida.
Les principaux faits
Les femmes vivent plus longtemps que les hommes. En 2016, l’espérance de vie mondiale à la naissance était de 74,2 ans pour les femmes et de 69,8 ans pour les hommes.
Toutefois, les femmes connaissent une morbidité plus importante et ont davantage recours aux services de soins de santé que les hommes, en particulier pour leurs besoins en santé reproductive.
Femmes adultes
Le VIH/SIDA est la principale cause de mortalité dans le monde chez les femmes âgées entre 15 et 44 ans.
Plusieurs facteurs sont à l’origine, tels que l’absence d’accès à l’information et aux services de santé, la vulnérabilité économique mais également l’inégalité des rapports de force dans les relations sexuelles exposent les femmes.
En deuxième cause de mortalité, viennent les décès maternels, en effet, 287 000 femmes meurent de complications de la grossesse et de l’accouchement, dont 99% dans les pays endéveloppement.
Malgré les progrès sur l’utilisation des moyens contraceptifs, toutes les femmes n’ont toujours pas accès à des moyens de contraceptions « modernes ». Par exemple, au Mozambique, l’épidémie de VIH / SIDA qui sévit dans le pays est l’un des facteurs limitant les capacités de développement du pays.
Action de DSF
Le 4 Mars 2019, au Mozambique les équipes de DSF ont participé à la marche de lancement de la semaine de la Femme organisée par l’ambassade de France au Mozambique.