Entête petition

 

 

 

Arrêtons la douleur

Douleurs Sans Frontières alerte l’opinion et provoque un vaste mouvement pour qu’un vote de résolution à l’Assemblée Générale des Nations Unies inscrive dans la charte internationale des droits de l’homme, le droit des peuples, quelque soit leur condition et leur culture, à disposer des moyens propres à prendre en charge la douleur, la souffrance et les symptômes de fin de vie.

Il n’est plus admissible de constater l’inégalité entre des pays émergents en voie de développement et les autres nations. Les traitements de base, pas vraiment sophistiqués, même pas du tout comme l’Aspirine, le Paracétamol, la Codéine ou la Morphine suffisent dans la plupart des cas à soulager. Mais pour des considérations politiques, pour des freins médico-juridiques ou de réglementations tatillonnes, de nombreux patients souffrent et parfois meurent en silence ou dans des cris insupportables.

Ce n’est pas parce qu’il est né à Lagos, qu’elle est née à Erevan, Phnom Penh ou Maputo qu’elle doit être opéré à vif sans antalgiques ou mourir de son cancer dans des douleurs inhumaines.

Ainsi…

 

 

 

Douleurs Sans Frontières alerte l’opinion et provoque un vaste mouvement pour qu’un vote de résolution à l’Assemblée Générale des Nations Unies inscrive dans la charte internationale des droits de l’homme, le droit des peuples, quelque soit leur condition et leur culture, à disposer des moyens propres à prendre en charge la douleur, la souffrance et les symptômes de fin de vie.

Il n’est plus admissible de constater l’inégalité entre des pays émergents en voie de développement et les autres nations. Les traitements de base, pas vraiment sophistiqués, même pas du tout comme l’Aspirine, le Paracétamol, la Codéine ou la Morphine suffisent dans la plupart des cas à soulager. Mais pour des considérations politiques, pour des freins médico-juridiques ou de réglementations tatillonnes, de nombreux patients souffrent et parfois meurent en silence ou dans des cris insupportables.

Ce n’est pas parce qu’il est né à Lagos, qu’elle est née à Erevan, Phnom Penh ou Maputo qu’elle doit être opéré à vif sans antalgiques ou mourir de son cancer dans des douleurs inhumaines.

Ainsi…

Considérant que la lutte contre la douleur, et notamment le droit aux soins de support et aux soins palliatifs concerne tous les êtres humains de façon universelle.

Considérant que l’aliénation liée aux conséquences de la douleur prive chaque individu du droit inaliénable de circuler librement , de la liberté de penser, de conscience, d’opinion et d’expression.

 

Considérant que la douleur peut être si invalidante qu’elle interdit ou empêche toutes activités artisanales, agricoles, sociales et professionnelles pour celui qui souffre. Elle devient une source d’exclusion supplémentaire et un facteur d’inégalité sociale.

Estimant que la souffrance des individus ne peut plus se justifier par un quelconque mérite procuré par la résistance à la douleur, ni par la rédemption qu’apporterait une épreuve salvatrice. Elle ne saurait être vécue comme une fatalité.

Consciente que l’évolution des connaissances offre aujourd’hui les moyens permettant de réduire dans des proportions importantes la plupart des douleurs.

Regrettant que la prise en charge de la douleur reste entravée dans le monde par l’idée originelle de la médecine qui consistait à soigner et pour qui la douleur permettait de diagnostiquer la cause du désordre physique ou moral.

Soucieuse des obstacles à la prise en charge de la douleur liés à la formation et à la transmission du savoir et d’assurer une information adaptée, surtout en matière de prise en charge de la douleur qui réponde à ce que le patient et sa famille sont en droit d’attendre de l’ensemble des soignants.

Considérant que le malade n’est pas l’unique victime, son entourage devient victime objective de la douleur, que ce soit la famille , l’entreprise ou le système de santé qui gère le malade.

Convaincue que les prises en charge actuelles permettent de libérer l’homme partiellement ou totalement de l’aliénation de la douleur. Et que les Etats membres ont une mission particulière dans ce domaine.

 

L’Assemblée de Douleurs Sans Frontières

1°) Invite les Etats membres à faire en sorte que le droit aux soins intègre l’obligation de prendre en charge, de supprimer ou soulager la souffrance par tous les moyens connus et que la prise en charge de la douleur sous toutes ses formes, soit réalisée par la mise en œuvre de toutes les thérapies connues et reconnues efficaces.

2°) Recommande que la mise en place de cette politique, procède d’une coopération multilatérale des institutions spécialisées (notamment l’OMS, la FAO, UNESCO, UNICEF, FNUAP, BIT, HCR, Fonds des Nation Unies pour les populations,, Organisation Internationale du travail)

3°) Demande au Secrétaire Général (Directeur général) de mettre en place un Comité d’experts chargé de coordonner l’action des organismes spécialisés ; de présenter un rapport de synthèse reprenant globalement et par pays les normes et pratiques existantes, les données sociologiques, psychologiques, économiques et sociales, la capacité à intégrer les projets, et l’identification des aides que la communauté internationale devra apporter à la mise en place de ces politiques.

Les premiers signataires de la petition sont :

Patrick Aeberhard,Jean-claude Ameisen, Claude Allègre, Jacques Attali, Roselyne Bachelot-Narquin, Thomas Bardin, Raymond Bastin, Guy Bedos, Jean-François Bergmann, Philippe Bertin, Mario Bettati, Enki Bilal, Philippe Berribi, Michel Boiron, Didier Bouhassira, Pierre Bourgeois, Serge Blond, Bruno Brochet, Marie Germaine Bousser, Laurent Boyer, Pierre Bulher, Christian Cabrol, Bernard Calvino, Héléne Cardin, Alexandre Carpentier, Bernard Debré, Marina Carrère d’Encausse, Hélène Carrère d’Encausse, Jean d’Ormesson, Pierre Césaro, François Cesselin, François Chast, Jean-François Clervoy, George Cohen, Pierre Coriat, Michel Cymes, Jean Pierre Davant, Alain Decaux, Alain Deloche, Alice Dona, Jean Dutourd, Philippe Douste Blazy, Alain Eschallier, Jean-Yves Fagon, Antoine Flahault, René Frydman, Marc Gentilini, Bernard George, Didier Payen de la Garanderie, Pierre Godeau, Philippe Grenier, Pierre-Jean Guillausseau, Pierre Joly, Bernard Kouchner, Michel Lafon, Youen Lajat, Jean-Denis Larédo, Bernard Laurent, Daniel Lebars, David Lebreton, Frédéric Lioté, Olivier Lyon-Caen, Frank Margerin, Philippe Marteau, Michel Marty, Joël Ménard, André Muller, Laurence Négroni, Rémy Nizard, Philippe Orcel, Jean-Charles Piette, Yann Queffelec, Patrice Queneau, Jean François Rial, Bernard Roques, Roland Rymer, André Santini, Benoit Schlemmer, Jean Michel Schermann, Laurent Sedel, Michel Serres, Guy Simonnet, Patrice Tran-Ban-Huy, Richard Tréves, Patrice Valleur, Nicolas Vannier, Francis Veber, Olivier Weber…